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Une alliance toxique entre politiciens et gangs armés au détriment de la nation haïtienne

Le texte dénonçant les alliances entre des acteurs politiques influents et des gangs armés, notamment ceux regroupés dans la « Coalition Viv Ansanm », éclaire d’une lumière crue les dynamiques destructrices qui paralysent Haïti. Cette analyse s’intéresse aux implications des accusations portées contre des figures politiques comme Liné Balthazar, Michel Martelly, Laurent Salvador Lamothe, et Guy Philippe, ainsi qu’à l’impact de ces alliances sur la stabilité et l’avenir du pays.

Des alliances politiques sous le sceau de la criminalité

Le document envoyé à la CARICOM, signé par divers partis politiques et groupes influents, témoigne d’une coordination inquiétante entre des acteurs politiques et des gangs armés. Parmi les signataires, on retrouve la Fusion des sociaux-démocrates, la Force Louverturienne, le Collectif 4 Décembre, ASE, EDE de Claude Joseph, ainsi que la « Coalition Viv Ansanm » de Jimmy Chérisier (alias Barbecue). Ce regroupement reflète une stratégie politique qui, au lieu de chercher à stabiliser Haïti, semble consolider le pouvoir des gangs en les élevant au rang d’acteurs politiques légitimes.

L’accusation selon laquelle des figures politiques comme Michel Martelly et Liné Balthazar, affiliées au PHTK, dirigeraient en coulisses cette coalition de gangs armés est particulièrement alarmante. Si elle se vérifie, cette dynamique traduit une volonté cynique de se servir des groupes criminels pour imposer une domination politique, quitte à plonger le pays dans une violence incontrôlée.

Le rôle des gangs comme bras armé politique

Le texte souligne une accusation grave : les dirigeants du PHTK, Michel Martelly, Guy Philippe, et Jeanthel Joseph, auraient donné des directives à la « Coalition Viv Ansanm » pour utiliser la violence comme outil politique. Selon les dénonciations, ces figures auraient promis une amnistie générale aux gangs armés en échange de la destruction de Port-au-Prince, visant ainsi à faire pression sur la communauté internationale. Cette stratégie, basée sur la terreur, viserait à consolider l’influence des gangs en les rendant incontournables dans toute négociation politique.

Cette manœuvre montre comment les politiciens, au lieu de restaurer l’État de droit, s’allient à des groupes criminels pour leurs propres ambitions. En tolérant, voire en encourageant, ces pratiques, ils compromettent toute chance de redressement institutionnel et de paix durable pour Haïti.

La responsabilité historique des dirigeants du PHTK

L’auteur de la dénonciation souligne également la responsabilité historique de Michel Martelly, Laurent Lamothe, Guy Philippe et Liné Balthazar dans la montée en puissance des gangs armés en Haïti. Selon le texte, c’est sous leur gouvernance que le regroupement des gangs aurait été orchestré, consolidant ainsi une base criminelle devenue aujourd’hui incontrôlable. Cette alliance stratégique a créé une dépendance mutuelle : les gangs fournissent le contrôle territorial et la violence, tandis que les politiciens leur offrent une légitimation politique et des promesses d’impunité.

L’accusation selon laquelle Michel Martelly, depuis ses refuges à Miami ou à Saint-Marc, tirerait encore les ficelles de ces réseaux criminels est un appel clair à examiner ses actions passées et présentes. Tant que ces figures demeureront en liberté et hors de portée de la justice, la paix restera un mirage pour Haïti.

Un appel à la justice et à la responsabilité

Le texte se termine par une affirmation forte : tant que Michel Martelly et Liné Balthazar seront libres, Haïti ne pourra aspirer à la paix. Cet appel met en lumière la nécessité d’une action judiciaire ferme contre ces individus pour leurs présumées implications dans la déstabilisation du pays. Les institutions judiciaires haïtiennes et internationales doivent enquêter sur ces accusations et agir pour mettre fin à cette culture d’impunité qui gangrène la politique haïtienne.

Une stratégie politique basée sur la terreur

Cette dénonciation met en lumière une réalité troublante : en Haïti, la politique et la criminalité s’entrelacent dans une alliance toxique, au détriment de la population. Si ces accusations sont fondées, elles soulignent une trahison profonde envers le peuple haïtien, qui souffre quotidiennement des violences des gangs armés. La paix et la stabilité d’Haïti dépendent de la capacité des citoyens, des intellectuels, et des institutions à dénoncer et à démanteler ces alliances destructrices.

Pour que le pays puisse avancer, il est impératif que les figures accusées, telles que Michel Martelly et Liné Balthazar, rendent des comptes devant la justice. Il est temps pour Haïti de rompre avec cette dynamique de corruption et de violence, afin de construire un avenir basé sur l’intégrité, la justice et la dignité.

Haiti Aujourd'hui

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