Depuis quelques jours, des accusations infondées circulent concernant les nominations effectuées dans la diplomatie haïtienne, visant particulièrement Leslie Voltaire. Contrairement à ces affirmations, le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) est composé de neuf entités, dont deux membres non-votants, rendant impossible le contrôle exclusif par une seule personne. Chaque nomination est le résultat de discussions collectives et d’un processus délibératif structuré.
Les faits montrent que seuls Lilas Desquiron et Anthony Dessources sont liés à Leslie Voltaire. Le choix de l’ambassadeur au Venezuela, par exemple, a été proposé par Moïse Jean Charles et validé par le Conseil, prouvant que les décisions sont partagées. Ces réalités contrastent avec les critiques injustifiées provenant d’anciens responsables eux-mêmes mêlés à des pratiques douteuses.
Claude Joseph, lorsqu’il était ministre des Affaires Étrangères, a nommé au moins dix ambassadeurs sans qualification. De même, André Michel, sous Ariel Henry, a placé ses alliés politiques dans des postes clés, tout en consolidant son réseau personnel.
Ces critiques traduisent davantage un règlement de comptes politique qu’un réel souci de transparence. La structure collégiale et équilibrée du CPT prouve que personne ne peut tout contrôler seul, et les accusations de monopole ne sont que de la désinformation politique.